À l’intersection des pratiques de biohacking et des enjeux liés à la transition hormonale de genre, cette recherche se nourrit de la littérature queer, de témoignages de personnes trans et de biohackers (deux catégories non-exclusives). Ces deux sujets ont...
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À l’intersection des pratiques de biohacking et des enjeux liés à la transition hormonale de genre, cette recherche se nourrit de la littérature queer, de témoignages de personnes trans et de biohackers (deux catégories non-exclusives). Ces deux sujets ont en commun de questionner le système médicopharmaceutique et d’appliquer le Do It Yourself et le Do It With Others. Cela s’incarne dans des ateliers participatifs de rétro-ingénierie, l'Open Source, la création de tiers lieux (BioLabs, FabLabs), le partage de ressources pour transitionner (informations, hormones ou financement), l’apprentissage entre pairs et différents degrés d’auto-médication : de la simple application d’une ordonnance à l’achat en ligne d’hormones ou au partage d’une prescription entre plusieurs personnes. On découvre alors une facette queer du biohacking qui interroge la liberté à disposer de son propre corps, l’assignation de genre, la psychiatrisation de la transidentité ou encore l’accès aux soins pour toutes l
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