LES ARTS DE LA TABLE SOUS LE RÈGNE D’HENRI IV Lola WANOUNOU « Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot ». Cette maxime, prêtée au roi Henri IV avec plus ou moins d’acuité historique a au moins le...
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LES ARTS DE LA TABLE SOUS LE RÈGNE D’HENRI IV Lola WANOUNOU « Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot ». Cette maxime, prêtée au roi Henri IV avec plus ou moins d’acuité historique a au moins le mérite de témoigner de l’héritage que le Vert Galand a laissé à l’art de la table à la française, encore si plébiscité et admiré aujourd’hui. Dès la fin du XVIe siècle, c’est non seulement la manière de manger mais aussi celle d’organiser la table qui se métamorphose. Le repas est avant tout une mise en scène du souverain et de sa cour. Manger n’est pas tant le but premier que d’utiliser la table comme une vitrine du raffinement et du savoir-vivre des nobles français, encore plus lorsqu’il s’agit de la maison royale. Sur la table, candélabres, trônes et pots à oille sont au centre, tandis qu’un second cercle se dessine : plats couverts ou non de leur cloche, huiliers-vinaigriers, salières. Du côté des ustensiles, l’assiette individuel
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