INDOCHINE FRANÇAISE : LES SURTAXES POUR LE SERVICE POSTAL ACCÉLÉRÉ DE LA S.T.A.C.A. ENTRE 1928 et 1936 Jean-François ESTEL À la fin du dix-neuvième siècle, le problème des communications terrestres entre les deux grands pôles d’activité de l’Union...
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INDOCHINE FRANÇAISE : LES SURTAXES POUR LE SERVICE POSTAL ACCÉLÉRÉ DE LA S.T.A.C.A. ENTRE 1928 et 1936 Jean-François ESTEL À la fin du dix-neuvième siècle, le problème des communications terrestres entre les deux grands pôles d’activité de l’Union indochinoise se pose aux administrateurs français. Hanoï, capitale du protectorat du Tonkin, au nord de la péninsule, et Saïgon, capitale de la colonie de Cochinchine, au sud, sont en effet séparées par les mille-sept-cents kilomètres d’une étroite plaine côtière, bordée à l’ouest par la chaîne annamitique culminant à plus de deux-mille-cinq-cents mètres d’altitude, et à l’est par la mer de Chine. Une seule route importante existe déjà à l’arrivée des militaires français, appelée route mandarine, laquelle relie la frontière chinoise au golfe du Siam. Les colonisateurs vont s’attacher à l’empierrer sur toute sa longueur, de manière à la rendre praticable toute l’année, y compris lors de la saison humide, et ils la rebaptisent route coloniale n
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