Jusqu’au milieu du 19e siècle se nourrir reste une hantise quotidienne pour l’immense majorité de nos ancêtres. Quoi de plus normal dès lors que le plaisir de manger rime avec abondance de nourriture, plats copieux et banquets interminables. Le plaisir...
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Jusqu’au milieu du 19e siècle se nourrir reste une hantise quotidienne pour l’immense majorité de nos ancêtres. Quoi de plus normal dès lors que le plaisir de manger rime avec abondance de nourriture, plats copieux et banquets interminables. Le plaisir alimentaire essentiellement d’ordre quantitatif se mue en qualitatif lorsque les besoins en nourriture sont de plus en plus et de mieux en mieux satisfaits grâce aux progrès liés à l’industrialisation de l’agriculture couplée aux innovations techniques. Mais après la peur de « manquer » apparaît une nouvelle peur : celle de manger du corrompu, du malsain, la peur de la malbouffe. Cette peur est d’ailleurs bien présente encore aujourd’hui.
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