TRANSFORMATEUR N°6 SELOR Le graff, ce trentenaire natif de Cognac l’a découvert à l’âge de dix ans quand le graffeur Seron Monbaton est venu tagguer une nuit son école primaire. À l’adolescence, SELOR peint déjà des toiles. Il se met à faire du lettrage...
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TRANSFORMATEUR N°6 SELOR Le graff, ce trentenaire natif de Cognac l’a découvert à l’âge de dix ans quand le graffeur Seron Monbaton est venu tagguer une nuit son école primaire. À l’adolescence, SELOR peint déjà des toiles. Il se met à faire du lettrage graffiti avant de se sentir “limité par le travail de typographie”. S’ensuit une période de recherches personnelles où il peint une centaine de toiles dans le style de Basquiat, teste la peinture comme aux grottes de Lascaux, avec des œufs et de la terre, et surtout voyage pendant plus de cinq ans avant de revenir en France avec le Mimil dans ses bagages. En effet, depuis dix ans, les Bordelais ont pris l’habitude de rencontrer le Mimil de SELOR au coin de la rue, toujours sur des murs de bâtiments abandonnés, jamais sur les nombreuses belles façades de la capitale girondine. Un Mimil très reconnaissable avec son tee-shirt rayé, sa silhouette longiligne et sa tête de canidé pas clairement identifiable. On me demande souvent ce que c’est
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