A la place du périphérique actuel UN DIMANCHE SUR LES FORTIFS L es fortifications et la zone militaire non aediticandi (1) qui entouraient Paris sont la marque de la grande peur laissée par l'envahisseur. Hantés par les guerres du Premier Em- On ignore...
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A la place du périphérique actuel UN DIMANCHE SUR LES FORTIFS L es fortifications et la zone militaire non aediticandi (1) qui entouraient Paris sont la marque de la grande peur laissée par l'envahisseur. Hantés par les guerres du Premier Em- On ignore souvent que cet espace pire , le roi Louis-Philippe et son ministre Adolphe Thiers décident fut occupé par la zonê, ùn « pays » en 1840 de transformer Paris en place forte. Ce projet suscite une étrange aux mœurs invraisemblables. vive émotion dans l'opinion pu- blique et Lamartine (alors député Situé aux portes de Paris, on y trouvait de Mâcon) est parmi les pre - miers à s'élever contre. Après l'utilisation des forts de Lyon toute la variété, tout l'imprévu des pour la répression des canuts en 1834, les « défenseurs de la dé- voyages. Un monde à la fois étrange, mocratie » voient d'un mauvais œil cette nouvelle enceinte mu- redoutable, mais aussi tout simple, rant Paris. Leurs craintes se confirment innocent et sans détours, lorsque, f
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