• • LES BONNES ODEURS DE PIVER (< R êve d'or », « Trèfle incarnat»,« Corylop- sie du Japon » , « Azuréa », des parfums au nom teinté d'exotisme dont les effluves émanent timidement au milieu de l'odeur pestilentielle des boyaude- ries , confèrent à l'usine...
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• • LES BONNES ODEURS DE PIVER (< R êve d'or », « Trèfle incarnat»,« Corylop- sie du Japon » , « Azuréa », des parfums au nom teinté d'exotisme dont les effluves émanent timidement au milieu de l'odeur pestilentielle des boyaude- ries , confèrent à l'usine Pi ver du 151 route de Flandre (avenue Jean Jaurès) un prestige qui provoque l'envie de toutes les jeunes appren- ties d'Aubervilliers . Marie Kothe comme beaucoup d'autres n'a qu 'une idée en tête depuis qu'elle a quitté l'école ; entrer dans cette usine dont les cheminées laissent échapper de si bonnes odeurs : « Je voulais travailler chez Piver car ça sentait bon. La première fois que je me suis présentée, j'étais trop jeune. Je suis revenue l'année sui- vante et j'ai débuté comme appren- tie aux spiritueux (1 ). C'était en 1908 ». OUVRIÈRES « ARISTO- CRATIQUES» A cette époque , la fabrique de par- fums et de savons Piver emploie près d'un millier de personnes dont La réalisation d'un flacon de par- comme le transport des « balaru
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