La lectio magistralis de Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne en 2006 a suscité de nombreuses réactions, notamment dans les milieux musulmans qui ont monté en épingle un exemple qu’il prenait pour étayer son propos. Au-delà de la polémique, le...
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La lectio magistralis de Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne en 2006 a suscité de nombreuses réactions, notamment dans les milieux musulmans qui ont monté en épingle un exemple qu’il prenait pour étayer son propos. Au-delà de la polémique, le pape-théologien soulève la très importante question de l’articulation entre foi et raison et, par extrapolation, on pourrait dire entre fanatisme et raison en matière religieuse.
Au premier abord, ce discours encourage une réflexion sérieuse sur le rapport entre religions et violence. Les théologies élaborées dans les monothéismes, et dans le cas particulier au sein du christianisme, sont appelées à questionner le rapport de leur tradition religieuse à l’altérité, leur confrontation avec la diversité, et l’insertion de cette foi en un Dieu unique dans un contexte marqué par le pluralisme de convictions. La lectio magistralis ouvre également une réflexion philosophique et théologique sur les représentations de Dieu. Les monothéismes sont inv
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