DEUX GRAINES DE CACAO, Evelyne BRISOU-PELLEN L’esclavage : Une conception particulière de l’homme. En faveur de l’esclavage, j’expliquai que « nous ne volons personnes : nous achetons les esclaves un bon prix et cela fait à la fois les affaires de leur pays...
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DEUX GRAINES DE CACAO, Evelyne BRISOU-PELLEN L’esclavage : Une conception particulière de l’homme. En faveur de l’esclavage, j’expliquai que « nous ne volons personnes : nous achetons les esclaves un bon prix et cela fait à la fois les affaires de leur pays et du nôtre, car nos colonies ont un cruel besoin de main d’œuvre » (p.89). Mais j’expliquais aussi qu’ « ils seront mieux aux colonies que chez leur actuel maître africain » (p.90). Selon moi, « chez les planteurs ils sont nourris et soignés. Ils font presque partie de la famille » (p.90). Alors que pour BB « ils sont mal nourris, battus, ils sont loin de leur pays, arrachés à leur famille, ils travaillent du matin au soir sans espoir de sortir de là » (p .90). Durant une conversation, les esclaves furent énumérés pendant que nous parlions de l’arrivée des prisonniers avant les bêtes, suite à l’arrivée des caravanes. En résumé, les esclaves étaient considérés comme des bêtes pensais-je ! A bord, nous appelions les esclaves « la mar
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