(Jn 2,1-11) L’évangile de cette Messe du Saint-Esprit est tiré du lectionnaire sanctoral. Ce 2e
mardi coïncide en
effet avec la fête de Notre Dame de Lourdes, qui est aussi Journée mondiale des malades. Cette célébration a donc
une couleur particulière. Le...
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(Jn 2,1-11) L’évangile de cette Messe du Saint-Esprit est tiré du lectionnaire sanctoral. Ce 2e
mardi coïncide en
effet avec la fête de Notre Dame de Lourdes, qui est aussi Journée mondiale des malades. Cette célébration a donc
une couleur particulière. Le rouge s’y marie avec le blanc, pour ainsi dire : rouges, les ornements des prêtres, rouge
le vin de la fête, à Cana de Galilée, rouge sang de l’Alliance nouvelle et éternelle. Le blanc évoque une silhouette
au creux du rocher, la transparence de l’eau du baptême, avec en musique de fond le Gave, quand il n’est pas en
colère, du côté de Massabielle. Rouge et blanc font écho au sang et à l’eau jaillis du Cœur du Christ en sa Passion.
Le rouge et le blanc, c’est aussi, quelque part, la compassion de Marie, au pied de la Croix. Pouvait-on espérer
mieux pour un 11 février : unir la passion et la compassion, l’Esprit qui divinise et l’Immaculée qui humanise ?
Ces images me ramènent des années en arrière : août 1993. Prêtre depuis un an, j’
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