NO FUTURE : c’est sans doute le slogan le plus célèbre des Punks, éructé par Johnny ROTTEN, le chanteur des Sex Pistols, sur l’un des (rares) disques cultes qui ont marqué ce tournant ébouriffant de l’histoire rock. C’était en 1976.
Une petite quarantaine...
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NO FUTURE : c’est sans doute le slogan le plus célèbre des Punks, éructé par Johnny ROTTEN, le chanteur des Sex Pistols, sur l’un des (rares) disques cultes qui ont marqué ce tournant ébouriffant de l’histoire rock. C’était en 1976.
Une petite quarantaine d’années plus tard, on s’aperçoit que les Punks se sont trompés. Et qu’ils ont eu raison. Le futur a eu lieu, bien sûr. Et rien n’a vraiment changé. Le futur est de plus en plus bouffé par le passé. Le capital, constitué hier et avant-hier, se recapitalise tout seul, mécaniquement. Le poids de l’héritage, et des inégalités de patrimoine, ne cesse donc de s’alourdir. L’économiste Thomas PIKETTY a magistralement démontré tout cela dans un des meilleurs ouvrages publiés en 2013 : « Le Capital au XXème siècle » (Ed. du Seuil).
Pas de futur, donc : le passé dévore l’avenir, pour n’en faire qu’une interminable série de problèmes à résoudre. On va s’en épargner la liste.
Il n’empêche : le « non futur » continue de faire gamberger les dé
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