Le Journal et les lettres de prison de Boris Vildé ne seront publiés que bien plus tard, en 1987. Pour sa part, Jean Paulhan reste l’auteur d’un texte devenu célèbre publié en février 1944 dans L’Abeille : « Et je sais qu’il y en a qui disent : ils sont...
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Le Journal et les lettres de prison de Boris Vildé ne seront publiés que bien plus tard, en 1987. Pour sa part, Jean Paulhan reste l’auteur d’un texte devenu célèbre publié en février 1944 dans L’Abeille : « Et je sais qu’il y en a qui disent : ils sont morts pour peu de chose. Un L’Archive de la Quinzaine1 n°373 simple renseignement (pas toujours précis) ne valait pas Du lundi 8 octobre au samedi 20 octobre 2018 ça, ni un tract, ni même un journal clandestin (parfois mal Jean Paulhan et composé). […] Tu peux serrer dans ta main une abeille le Journal de prison de Boris Vildé jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir (années 1940 ?) piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles » (in Les Cahiers de la Libération, n° 3, février 1944 cité par Julien Blanc, Au commencement de Jean Paulhan, né en 1884, est décédé il y a très la Résistance). exactement 50 ans, le 9 octobre 196
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