À la veille de la guerre, Le Plessis-Robinson est un petit village de 700 habitants com- posé de deux hameaux bien distincts : le vieux bourg du Plessis, organisé autour de l’église et du château, et le quartier de Robinson qui doit son essor au succès des...
More
À la veille de la guerre, Le Plessis-Robinson est un petit village de 700 habitants com- posé de deux hameaux bien distincts : le vieux bourg du Plessis, organisé autour de l’église et du château, et le quartier de Robinson qui doit son essor au succès des guin- guettes depuis 1848. L’économie robinsonnaise est donc marquée par l’agriculture (324 hectares de terres cultivées par environ six exploitations agricoles avec en par- ticulier céréales et horticulture) et le commerce (plus de cent établissements le long de la rue de Malabry). La commune est également parsemée de maisons de maître, résidences secondaires de riches bourgeois parisiens (les éditeurs Hachette et Bréton aux châteaux du bourg, le docteur Boucard au Moulin Fidel, les chocolatiers Marquis La cour commune au château de la Solitude). © Collection Vettorato La victoire du républicain radical-socialiste Paul Jaudé (1868-1924) aux élections muni- cipales de 1908 est le résultat direct de la mutation socio-économique interv
Less