Né à Sélestat, Émile-Auguste Reiber fut profondément marqué par l’arrivée en Occident des productions longtemps restées interdites de sortie du Japon. Il participe à l’engouement – appelé communément « japonisme » – pour tout ce qui vient de l’archipel...
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Né à Sélestat, Émile-Auguste Reiber fut profondément marqué par l’arrivée en Occident des productions longtemps restées interdites de sortie du Japon. Il participe à l’engouement – appelé communément « japonisme » – pour tout ce qui vient de l’archipel nippon. L’impact sur l’artiste est si profond que celui-ci va jusqu’à transformer son monogramme en idéogramme japonais, signé à la plume à la manière d’une calligraphie orientale.
Reiber intègre la célèbre manufacture Christofle & Cie, spécialisée dans l’orfèvrerie
civile à Paris, où il devient rapidement
chef d’atelier. Il y diffusera son intérêt
pour le Japon à travers plusieurs services
de table et autres pièces d’orfèvrerie inspirées du mokume-gane, technique traditionnelle japonaise de travail du métal.
L’album du cabinet des Estampes et des Dessins comporte quatre-vingt-six feuillets et près de deux cent cinquante dessins. Les
références de Reiber concernent également
l’Extrême-Orient ou l’Inde dans un éclectisme caractéri
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