De l’École des Arts Décoratifs, j’aime à dire qu’elle n’est pas une école de plus, mais qu’elle est plus qu’une école. Au-delà du slogan, j’entends par là une école fondamentalement vouée à se dépasser, à aller au-delà de ses propres limites, tant spatiales...
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De l’École des Arts Décoratifs, j’aime à dire qu’elle n’est pas une école de plus, mais qu’elle est plus qu’une école. Au-delà du slogan, j’entends par là une école fondamentalement vouée à se dépasser, à aller au-delà de ses propres limites, tant spatiales que temporelles, au-delà même de ses missions statutaires de formation et de recherche, pour devenir un outil de projection et de transformation du monde. Ce mouvement de débordement, potentiellement à l’œuvre dans toute école, est intrinsèque aux arts décoratifs. À la profusion de l’ornement, ils ajoutent en effet une approche globale des milieux de vie et une dimension d’utilité ou d’effectivité qui excède le cadre du champ artistique: le décoratif est toujours décor actif. Aussi est-ce dans l’ordre des choses qu’il revienne à notre école de porter un tel mouvement à son plus haut niveau. De ce mouvement, les projets présentés par les étudiant·es à la fin de leur cursus, juste avant qu’ils et elles ne quittent l’École et pénètrent
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