Avec Théodore Monod au Yémen Même à la veille de Noël, je n’aurais jamais imaginé me passionner pour les arbres à encens ou pour leurs cousins, les arbres à myrrhe…Pourtant, il a fallu que je reçoive en cadeau dédicacé un ouvrage de mon vieil ami (beaucoup...
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Avec Théodore Monod au Yémen Même à la veille de Noël, je n’aurais jamais imaginé me passionner pour les arbres à encens ou pour leurs cousins, les arbres à myrrhe…Pourtant, il a fallu que je reçoive en cadeau dédicacé un ouvrage de mon vieil ami (beaucoup moins vieux que moi), José-Marie Bel intitulé Au Yémen avec Théodore Monod, carnets d’expédition 1995. Ce Monod, je l’avais croisé de façon fugitive dans les couloirs de l’Unesco en 1968 et j’ai dû échanger quelques phrases banales avec lui, sans me douter de l’envergure du personnage. José-Marie Bel nous révèle cette personnalité scientifique dans l’intimité de son cadre habituel, le désert. Et pas n’importe quel désert, celui des plateaux du Yémen brûlés par le soleil, creusés par le vent, hérissé de falaises par les volcans ou encore abimés dans la touffeur d’une humidité poisseuse et collante. Il met en scène un vieux monsieur de 93 printemps, à demi-desséché par ses jeûnes et sa tempérance aux limites de la résistance de l’organ
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