Lettre posthume
à Bou Hatem
Tu nous a appris à ne pas craindre la mort
en nous donnant un avant-goût de L’Amour
Prodigieux que nous rencontrerons après la
traversée de la rive.
Les propos que nous
avons si souvent échangés ont en effet
renforcé ma...
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Lettre posthume
à Bou Hatem
Tu nous a appris à ne pas craindre la mort
en nous donnant un avant-goût de L’Amour
Prodigieux que nous rencontrerons après la
traversée de la rive.
Les propos que nous
avons si souvent échangés ont en effet
renforcé ma conviction que l’amour terrestre
n’est qu’un prélude à l’Amour Infini.
C’est pour pouvoir regarder en face la Lumière
de cet Amour sans en être ébloui que nous
devons préparer les yeux de notre cœur par
la lumière de l’amour terrestre.
.
.
Par ta culture, tu m’as tellement appris.
Je t’envoie, avec La Permission de L’Invisible,
des citations que j’aurais voulu te dire à
l’occasion de nos déjeuners du mercredi;
tout d’abord, cette phrase sublime de Saint
Bernard de Sienne:
« L’éternité vient dans le temps, l’immensité
dans la mesure, le Créateur dans la créature,
Dieu dans l’homme, la vie dans la mort… »
Ensuite celle de Jean-Jacques Rousseau:
« La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse,
la vieillesse est le temps de la pratiquer.
»
E
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