Stricto sensu, les bureaux de bienfaisance, créés par la loi du 7 frimaire an V (22 novembre 1796), ont existé
jusqu’en 1953, remplacés alors par les bureaux d’action sociale, rebaptisés centres communaux d’action
sociale (C.C.A.S.) en 1986.
N’allons pas...
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Stricto sensu, les bureaux de bienfaisance, créés par la loi du 7 frimaire an V (22 novembre 1796), ont existé
jusqu’en 1953, remplacés alors par les bureaux d’action sociale, rebaptisés centres communaux d’action
sociale (C.C.A.S.) en 1986.
N’allons pas croire que l’aide aux plus démunis ait commencé au XIXe siècle. Sous l’Ancien Régime, elle était
assumée essentiellement par l’Église ; hospices, puis dépôts de mendicité accueillaient malades et indigents,
tandis que les bureaux de charité, appelés aussi bureaux des pauvres, secouraient les personnes à domicile.
Avec les philosophes des Lumières puis la Révolution, naît l’idée que « l’assistance est un devoir de l’État et
un droit pour le citoyen »1 ; la charité chrétienne doit faire place à la bienfaisance « laïque ».
Aussi, le Directoire, par la loi de 1796 impose-t-il à chaque commune la mise en place d’un bureau de
bienfaisance. En réalité, ils seront créés en l’an X (1801-1802).
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