2024 : l’actualité braque ses projecteurs sur le Haut-Karabakh, que les Arméniens tiennent pour leur berceau historique et qu’ils appellent l’Artsakh. Avec l’appui de la Turquie, l’Azerbaïdjan a alors repris cette région, que les Azerbaïdjanais...
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2024 : l’actualité braque ses projecteurs sur le Haut-Karabakh, que les Arméniens tiennent pour leur berceau historique et qu’ils appellent l’Artsakh. Avec l’appui de la Turquie, l’Azerbaïdjan a alors repris cette région, que les Azerbaïdjanais revendiquent, bases de l’école historique de Bakou à l’appui. Bases largement faussées.
Pour comprendre la nature de ces conflits dans le Caucase méridional, il faut remonter jusqu’au premier siècle de notre ère, jusqu’à l’existence d’un petit royaume albanien christianisé dès le premier siècle, en lien étroit avec Jérusalem. Au VIIIe siècle, il disparaît sous les coups de l’islam, survit culturellement jusqu’au XIIe siècle avant de s’éteindre et de s’effacer de la mémoire caucasienne.
Les quelques milliers d’Oudis chrétiens en Azerbaïdjan constituent « le petit reste » de ces Abghaniens. L’histoire de cette Albanie serait restée dans les limbes sans la découverte en 1975, au monastère du Sinaï, d’un palimpseste, un Évangile de la Croix (É
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