Je suis la fille aînée de Monsieur Eugène WENDLING et je remercie mon neveu Arnaud pour ce magnifique récit *** J’aimerais, en souvenir de papa et pour honorer sa mémoire, ajouter quelques mots sur cette période douloureuse de sa vie. Oui papa était un...
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Je suis la fille aînée de Monsieur Eugène WENDLING et je remercie mon neveu Arnaud pour ce magnifique récit *** J’aimerais, en souvenir de papa et pour honorer sa mémoire, ajouter quelques mots sur cette période douloureuse de sa vie. Oui papa était un "Malgré-nous" : incorporé de force dans l'armée allemande. Il était le plus jeune de la famille, ses parents étaient déjà âgés et il devait reprendre la ferme familiale. Mon oncle Monsieur Jean WENDLING (frère de mon père) devait entrer dans les SS (il était grand et bel homme) Il a déserté et donc mon père ne pouvait plus se permettre de déserter lui aussi, sinon les allemands s'en seraient pris à mes grands-parents et on sait ce qui leur serait arrivé. Les familles étaient ainsi prises en otage par la Sippenhaft, une loi tribale allemande imposant de terribles représailles, en cas d’insoumission ou d’évasion de leurs fils. En Alsace nous avions les camps du struthof et de Schirmeck. De tous les camarades de la classe 1922 de son villag
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