Une élection présidentielle ne se déroule pas hors sol, elle ne flotte pas dans l’éther. Pendant la campagne, le monde autour de nous continue de – mal – tourner. En Syrie, Bachar El-Assad a commis l’innommable en gazant son propre peuple.
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Une élection présidentielle ne se déroule pas hors sol, elle ne flotte pas dans l’éther. Pendant la campagne, le monde autour de nous continue de – mal – tourner. En Syrie, Bachar El-Assad a commis l’innommable en gazant son propre peuple.
En réponse, Donald Trump a décidé de frapper les installations militaires syriennes. Sous le coup de l’émotion ? Parce qu’il serait devenu le chevalier blanc du monde occidental ? Pour donner raison avec retard à François Hollande ? Non. Cette intervention sert à contrer les accusations de collusion avec le pouvoir russe qui le visent dans son propre pays.
Dans ce monde instable et inflammable, le parti socialiste soudé autour de son candidat se doit d’incarner la stabilité. Se battre pour un futur désirable, c’est aussi s’engager pour un futur stable. Comme toujours, une fois de plus, voter socialiste c’est voter pour remettre du sens et de l’humanisme dans le désordre mondial.
Jean-Christophe Cambadélis
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