SAINT-SAËNS
La sécheresse du printemps annonçait une moisson prématurée comme c’est le cas dans d’autres
régions pour la récolte des fruits.
Mais la dernière quinzaine de juin semble avoir quelque peu
rétabli le calendrier si ce n’est que les champs de lin...
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SAINT-SAËNS
La sécheresse du printemps annonçait une moisson prématurée comme c’est le cas dans d’autres
régions pour la récolte des fruits.
Mais la dernière quinzaine de juin semble avoir quelque peu
rétabli le calendrier si ce n’est que les champs de lin nous ont à peine laissé le temps de les voir
fleurir.
Tout se précipite puis subitement freine.
Tantôt il fait froid, tantôt il fait extrêmement
chaud ! Seuls les coquelicots paraissent imperturbables.
Longtemps bannis des cultures, ils
semblent retrouver leur place aux abords des parcelles cultivées.
Quelque soit leur stade de
développement, ils sont toujours vivaces.
Un cocon laisse progressivement apparaître une fine dentelle rouge aussi fragile que les ailes
d’une libellule naissante.
A peine nés, les pétales tombent sans faner et un imposant pédoncule
réserve une multitude de graines pour se régénérer.
A aucun moment le coquelicot n’a montré
un signe de vieillissement et pourtant il est très éphémère !
Juillet - Août 2011
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