On the rock Voilà presque trois heures que je parcours le Palais des glaces. Et toujours aucune trace, ni de la bouteille, ni de la sortie. Je commence à paniquer. J’ai froid aussi. Mes doigts sont gelés, leur extrémité commence à bleuir, et la paume de mes...
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On the rock Voilà presque trois heures que je parcours le Palais des glaces. Et toujours aucune trace, ni de la bouteille, ni de la sortie. Je commence à paniquer. J’ai froid aussi. Mes doigts sont gelés, leur extrémité commence à bleuir, et la paume de mes mains gerce et craquèle. Pourtant, je m’oblige à explorer les couloirs glacés, effleurant les parois de givre pour éviter de me cogner et pour m’orienter. Puisque qu’on m’observe, j’évite de pleurer. Pourtant, je n’en peux plus, j’ai envie d’arrêter, de me laisser glisser sur ce sol gelé, d’attendre que le froid m’engourdisse et obstrue mes pensées. Mais si je m’endors ici, sur la glace, enveloppée dans un manteau de givre, je risque de mourir. Alors, je me raisonne, j’essaie de ne pas y penser et me concentre sur la recherche du whisky qui m’attend quelque part ici. Je vais bien finir par la trouver, cette fichue bouteille ! Je longe un couloir aux reflets bleutés que j’ai l’intime conviction d’avoir déjà emprunté. Impression ou ré
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