successifs. « Mais je suis toujours restée. Ma vie est ici », explique-t-elle
fièrement.
Alors que le pays s’enfonce dans la
crise depuis le départ du président
François Bozizé en
mars 2013 et l’arrivée au pouvoir des
bandes armées de
la rébellion Séléka,...
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successifs. « Mais je suis toujours restée. Ma vie est ici », explique-t-elle
fièrement.
Alors que le pays s’enfonce dans la
crise depuis le départ du président
François Bozizé en
mars 2013 et l’arrivée au pouvoir des
bandes armées de
la rébellion Séléka,
la directrice se
montre de plus en
plus inquiète. « Je
n’ai jamais vu une
telle violence, une telle sauvagerie.
Les enfants sont terrorisés. Ils savent
qu’un peu plus loin, en brousse, il y a
des massacres, des viols, des pillages.
Les chrétiens et les musulmans
avaient appris à vivre ensemble. Là,
ils se déchirent. »
Quand les insurgés sont entrés
dans Bangui, il y a
quelques mois,
sœur Paulette assistait à une messe,
à la cathédrale. « Il
y a eu des tirs sur la
façade, des coups
de canon racontet-elle. On s’est tous
couchés par terre. Des hommes ont
déboulé et ont demandé les clés des
voitures garées devant, sans quoi ils
menaçaient de nous tuer. Au bout du
compte, j’ai pu m’enfuir par la fenêtre et sauver ma vieille R5. »
Depuis, B
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